Espèces canadensis en vedette : La pruche du Canada
La pruche du Canada (Tsuga canadensis) — aussi connue sous le nom de pruche de l’Est — est un bien mauvais choix comme arbre de Noël. Elle perd ses aiguilles rapidement après avoir été coupée. La Tsuga canadensis n’a donc pas d’arbre de Noël pour les Fêtes!
Originaire de l’est du Canada, la Tsuga canadensis de la famille des Pinaceae, surnommée pruche du Canada ou pruche de l’Est, est un type d’arbre sempervirent à aiguilles qui ne fleurit pas.
Ce conifère est profondément enraciné dans le patrimoine de notre pays et devrait donc figurer dans le Jardin du Canada de la Société du Jardin botanique Canadensis. L’écorce de l’arbre a été utilisée par les colons pour fabriquer des teintures, des bases de soupe et de pain et des remèdes pour diverses affections saisonnières, osseuses et tissulaires. En raison de la ténacité de ses pointes, elle est utilisée pour les traverses de chemin de fer. L’écorce a ensuite été utilisée commercialement pour son tanin afin de fabriquer du cuir — remplacé depuis par des alternatives synthétiques développées en masse.
Aujourd’hui, les herboristes et d’autres communautés continuent de reconnaître les qualités curatives de la vitamine C et de l’acide du Tsuga canadensis. C’est également une écorce de choix pour les mélanges de paillis.
Comment a-t-elle pu être si généreuse depuis si longtemps? Ces arbres magnifiques peuvent prendre jusqu’à 300 ans pour atteindre leur maturité. Les pruches du Canada poussent lentement jusqu’à atteindre des hauteurs vertigineuses. Elles ne cessent de donner pendant tout ce temps.
À l’état sauvage, cette belle pruche offre un abri et des ressources alimentaires en abondance, surtout en hiver. Les porcs-épics, les écureuils et divers rongeurs se nourrissent de son écorce, de ses brindilles et de ses graines tombantes. Les animaux de plus grande taille (comme le cerf de Virginie) et les oiseaux (comme le tétras) peuvent se servir de ses branches pour se protéger des conditions défavorables et des chutes de neige.
Les principales menaces qui pèsent sur l’arbre sont la chaleur ou la sécheresse extrême, la pourriture des racines et certains insectes tels que la chenille burcicole, la tenthrède (mouche à scie), le tétranyque ou le puceron lanigère de la pruche, qui suce sa sève. Heureusement, ce puceron ne se prospère pas dans des conditions hivernales.
Pour la plantation et l’entretien d’arbres Tsuga canadensis sur votre propriété, laissez-les s’enraciner dans des zones partiellement ou totalement ombragées, avec des sols bien drainés et un paillis épais. Une surexposition au soleil peut entraîner une décoloration fatale de son feuillage. Les zones de vent extrême ne sont pas non plus recommandées.
En ce qui concerne l’espacement, ces pruches peuvent atteindre un diamètre de 25 à 35 pieds et une hauteur allant jusqu’à 70 pieds.
Pour traiter l’exposition au puceron lanigère de la pruche, utilisez des pesticides contenant du dinotéfurane et de l’imidaclopride. Essayez de repérer la pruche du Canada dans votre quartier : recherchez de minuscules aiguilles plates et une belle verdure plumeuse sur les branches tombantes. Identiquetez-nous sur Instagram à @canadensisgardenofcanada. Nous apprécions aussi vos dons à Canadensis : le Jardin du Canada afin que nous puissions raconter l’histoire de toutes nos espèces indigènes.